Témoignages

comment j’ai découvert le sens de la messe
témoignage d’une paroissienne

Mes parents ne sont pas « pratiquants ». Ils nous ont baptisés, mon frère, mes sœurs et moi, et nous ont inscrits au catéchisme, mais nous n’allions pas à la messe. Un jour, j’ai voulu faire autrement, y aller chaque dimanche, parce que j’avais soudainement compris le sens de la messe.

            J’ai aujourd’hui 35 ans, j’en avais environ 16 à l’époque. Je croyais en Dieu grâce à ma première catéchiste, et j’étais même allée jusqu’à la confirmation, ce qui était loin d’être automatique dans la campagne où je vivais. Mais après ma confirmation, ne sachant comment vivre de ma foi, j’ai vécu un grand vide. Ce vide me fait encore un peu mal aujourd’hui, c’est comme si j’avais été un an sans parler à mon père, pourtant vivant et si proche. Etrange, oui !

            Vers 16 ans donc, en classe de seconde, j’ai noué une amitié avec une fille qui allait à la messe tous les dimanches. Par foi, non pour suivre ses parents. Ce fut une révélation: je ne savais même pas qu’il existait des gens sur Terre qui faisaient cela! Assez rapidement je lui ai posé des questions et j’ai demandé à mes parents de m’emmener à la messe le dimanche. Ils ont accepté. Un jour, cette amie m’a demandé « A ton avis, quel est le moment le plus important de la messe? ». J’ai répondu, sûre de moi, l’homélie, car je m’enrichissais beaucoup pendant ce temps-là de la messe. J’entendis alors avec étonnement mon amie m’expliquer que c’était l’eucharistie. Y participer nous unit intimement à Jésus-Christ, fils de Dieu.

J’ai maintenant compris, aussi grâce à la première communion de ma fille, que j’allais à la messe par attachement au Christ, parce que je l’avais rencontré personnellement dans ma prière et que j’avais senti Son Amour pour moi. Je Lui rends grâce de nous faire ainsi partager Sa vie, Sa mort, et Sa résurrection, et je prie pour que davantage de personnes Le rencontrent personnellement et décident de Le rejoindre chaque dimanche, plus ou moins tôt dans leur vie.

F.